Un dimanche à la campagne
Sarthe. 9 heures. J'entrouvre un oeil. J'aperçois à travers le vélux de la chambre le bleu du ciel qui se découpe entre les branches du bouleau. Un bleu dur et bien franc qui me laisse espérer qu'il va s'installer pour toute la journée. Il est toujours le bienvenu ce bleu là. Un bleu que j'aime et que je guette au sortir de l'hiver, même si ce dernier a été doux et tendre avec moi cette année. Un bleu qui me donne envie de me lever, de m'activer, de faire des projets, d'aller me promener. Un de mes premiers gestes du matin est d'ouvrir le volet de la porte-fenêtre pour laisser entrer la lumière, voir et ressentir le temps qu'il fait. Ce dimanche matin, le gazon était encore blanchi par le froid de la nuit. J'ai frissonné. La maison était un peu fraîche elle aussi mais bien vite, l'atmosphère s'est réchauffée. Sur les coups de 13-14 heures, en revenant du tennis où nous sommes tous allés nous amuser et essayer de jouer, le thermomètre de la voiture affichait 24° !!! Et comme c'était largement l'heure de manger, on a passé un coup d'éponge sur la table et les chaises du jardin, on a mis le couvert dehors, pour prolonger la douceur de la journée et on a déjeuné dehors, à la mi-ombre du prunus, en faisant un voeu, car c'était notre premier repas dans le jardin de l'année (Camille : "on peut en faire 2 des voeux ?"). On a installé la cage de Tourtebelle à l'extérieur pour qu'elle puisse elle aussi en profiter tout en s'assurant que le chat n'était pas en train de roder de trop près. Après mangé, je me suis installée sur la table, dehors, avec mon p'tit ordi, un CD de Norah Jones, mon appareil photo, une tasse de thé ! Hum ! C'était bon, c'était bien de blogguer-travailler dans le jardin. A côté, ma petite princesse en train de dessiner, mon homme en train de jardiner. Que c'est bon un dimanche de mars ensoleillé !